Editorial
Au menu de ce BVS 24, un ensemble copieux.
Quatre notes traitent de risques qui font l’objet de beaucoup de reflexions, du monde de la recherche à celui des gestionnaires de risques : les perturbateurs endocriniens et les nanomatériaux. C’est ainsi qu’on parlera de toxicité, de produits de substitution au bisphénol A, de catégorisation des nanoparticules par type de danger.
Quatre autres notes abordent un sujet tout autant d’actualité, celui des situations d’expositions complexes liées à l’activité humaine et parfois à son histoire. On traitera ainsi de pesticides, de produits organiques persistants, de métaux. Parmi les sujets à l’honneur, les contaminants multiples, les expositions suivant plusieurs voies, l’amplification de toxicité par des contaminants en mélange.
Les agents biologiques ne sont pas en reste, avec également quatre notes traitant de l’exposition de la population à des toxines, du lien possible entre certaines toxines et les maladies neurodégénératives, de leptospirose, du lien entre proximité de fermes et santé.
On parlera aussi des méthodes. Pour réduire les essais sur des modèles animaux, par exemple en faisant appel à des insectes. Ou alors l’utilisation de plantes, de microalgues ou de bactéries pour analyser la contamination de l’eau, voire fixer des contaminants. Autre sujet, une application des nanotechnologies pour réaliser des détecteurs sensibles de contaminants est discutée.
Enfin, une note sur le thème « science et société » traite du cas des nanotechnologies, des outils à mettre en place pour impliquer une large audience sociale dans la gouvernance des technologies émergentes.
Pour inviter le lecteur à se plonger dans ce tout nouveau numéro, ajoutons que sa lecture nous emmenera aux quatre coins du monde, au Viêtnam, au Canada, dans l’Iowa, en Afrique, à l’île de Guam, en Chine, en Nouvelle-Calédonie et, bien sûr, en Europe.
Le comité de rédaction